C’est un VIEUX souvenir, nous n’avions plus la patiente pour RESISTER à la cohue des plages, à la chaleur et DESCENDRE la nationale 7 (la route des vacances) était devenu un cauchemar
Après un vote en famille nous avons opté pour les Htes-Alpes, et c’est à Vrévouxio1850 que nous avons posé nos sacs.
La première IMPRESSION
, après être passé à Embrun (qui a un petit air méridional) nous avons pris une petite route tracée au FLAN.de la montagne, un torrent en-dessous et 12 ponts à franchir, les Alpes nous OFFRAIENT un spectacle grandiose, nous sentions tout petit, les rochers BLANCHIS par les fortes gelées, la neige………La voiture râlait, nous montions à 1850 mètres.
Au bout de une heure trente nous sommes arrivés à Crévoux, très petit village de 300 habitants et là nous avons découvert notre logement pour 4 semaines.
Bien accueilli par des paysans, des vrais.
Je suis entrée la première, et là, parla fenêtre, j’ai vu une MURAILLE, très haute et très près, j’ai tout de suite ressentie l’enfermement, et la déception a du se lire sur mon visage, la brave dame m’a dit « le matin vous verrez les chamois » !!!
Puis j’ai découvert les autres pièces, et là mon avis PERSONNEL a changé, j’ai découvert toute la vallée, jusqu’à Embrun, un ciel bleu d’azur, le soleil ; c’était superbe.
Ce logement était vieillot,
la peinture DEFRAICHIT
, mais fort simple, et j’ai pensé, pas de ménage, tranquille les vacances. IL faisait FRAIS, heureusement il y avait un poêle à mazout, qui fut très utile.
On a posé nos sacs, fait le tour de ce petit village, la haute-montagne nous écrasait et surprise, pas de commerces, pas de boulanger…….pas grave, il y avait 300 personnes qui étaient là toute l’année et nous avons fait comme eux , une fois par semaine direction Embrun , les 12 ponts, nous revenions avec le pain pour toute la semaine, les légumes, les fruits, la viande etc. C’était une autre façon de vire les vacances.
Nous avons découvert les chemins pour nos excursions.
Les animaux des fermiers, vaches, chevaux, ANE étaient en Alpage
Nous avons participé le 15 Aout à la monté à l’alpage (2200 m. « le Parpaillon ») avec la population, c’était la fête, les paysans allaient voir leurs animaux, la montée a été rude, il faisait chaud…….Ce fut une belle journée.
C’est un souvenir inoubliable, et le retour vers la vallée fut triste, mais nous avions l’espoir de revenir, et nous l’avons fait.