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AUTOMNE
18/09/2010 17:51
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POEMES SUR LES 4 SAISONS
II. L'automne et l'hiver
42. Le ciel est par dessus le toit
- 1.
- Le ciel est par-dessus le toit,
- Si bleu, si calme !
- Un arbre, par-dessus le toit,
- Berce sa palme,
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- 2.
- La cloche dans le ciel qu'on voit
- Doucement tinte
- Un oiseau sur l'arbre qu'on voit
- Chante sa plainte.
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- 3.
- Mon Dieu, mon Dieu, la vie est là -
- Simple et tranquille.
- Cette paisible rumeur-là Dis,
- Vient de la ville.
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- 4.
- Qu'as tu fais, ô toi que voilà
- Pleurant sans cesse,
- Qu'as-tu fait, toi que voilà
- De ta jeunesse ?
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(Paul Verlaine - Sagesse, vers écrits en prison)
43. Rêves d'Automne - (Alphonse de Lamartine)
Salut ! bois couronnés d'un reste de verdure ! Feuillages jaunissants sur les gazons épars ! Salut, derniers beaux jours ! le deuil de la nature Convient à la douleur et plaît à mes regards ! |
Je suis d'un pas rêveur le sentier solitaire, J'aime à revoir encore, pour la dernière fois, Ce soleil pâlissant, dont la faible lumière Perce à peine à mes pieds l'obscurité des bois ! |
Oui, dans ces jours d'automne où la nature expire, A ses regards voilés, je trouve plus d'attraits, C'est l'adieu d'un ami, c'est le dernier sourire Des lèvres que la mort va fermer pour jamais ! |
Ainsi, prêt à quitter l'horizon de la vie, Pleurant de mes longs jours l'espoir évanoui Je me retourne encore et d'un regard d'envie Je contemple ses biens dont je n'ai pas joui ! |
Peut-être l'avenir me gardait-il encore Un retour de bonheur dont l'espoir est perdu ? Peut-être dans la foule, une âme que j'ignore Aurait compris mon âme et m'aurait répondu ? ... |
La fleur tombe en livrant ses parfums au zéphyr ; A la vie, au soleil, ce sont là mes adieux ; Moi, je meurs et mon âme au moment qu'elle expire, S'exhale comme un son triste et mélodieux. |
(Méditations poétiques)
44. Couleurs d'Automne
- Arbres remplis de fruits qu'en cette saison la nature
- Nous donne généreusement !
- Gaieté dans les vignes où les raisins bien mûrs
- Sont cueillis en chantant.
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- Premiers brouillards et champignons cachés des bois
- Nonnettes voilées, bolets bais...
- Sous les noyers les enfants cherchent les dernières noix
- Que le vent fait tomber.
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- Dans un grand champ un percheron retourne la terre
- En fumant des nasaux
- Pendant qu'une volée d'oiseaux se battent à l'arrière
- Pour quelques vermisseaux !
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- De temps à autre, des aboiements cassent le silence
- Mêlés de coups de feu ...
- Cache-toi petite biche des chasseurs sans clémence,
- Si tu veux vivre heureuse,
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- Dans les sous-bois colorés et les arbres chargés
- D'or, de feu et d'argent.
- Tes amis les cerfs se battent comme des enragés,
- Pour toi, jeune et charmante !
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- Pourtant chaque soir le soleil rétrécit sa course
- En voyageur pressé.
- Et chaque nuit : la Petit' Ours se colle à la Grand' Ours
- Sans jamais renoncer !
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- Premiers cheveux blancs qu'on voit dans un miroir
- Dès l'automne de l'âge,
- Derniers vols d'hirondelles qui sentent venir le froid
- Et partent vers les plages...
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- C'est la rentrée, les marrons sont tombés ; les feuilles
- Voltigent au vent du Nord
- L'enfant tout joyeux saute, les poursuit et les cueille
- En sortant de l'école,
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- Et des plus belles couleurs, il s'en remplit les mains,
- Puis les porte à sa mère,
- Qui pour ne pas décevoir, garde précieusement :
- Ce trésor éphémère
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(Jean-Claude Brinette)
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L'automne : ses feuilles mortes, ses fruits, ses vendanges, ses champignons... Avant de se mettre à nu, la nature se revêt de pourpre, d'or et d'argent...
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45. Chant d'Automne (Charles Baudelaire)
Bientôt nous plongerons dans les froides ténèbres ; J'écoute en frémissant chaque bûche qui tombe Tout l'hiver va entrer dans mon être : colère Mon esprit est pareil à la tour qui succombe |
J'aime de vos longs cheveux la lumière verdâtre, Douce beauté, mais tout aujourd'hui m'est amer, Et rien, ni votre amour, ni le boudoir, ni l'âtre, Ne me vaut le soleil rayonnant sur la mer. |
Et pourtant aimez-moi, tendre coeur ! Soyez mère, Même pour un ingrat, même pour un méchant ; Amante ou soeur soyez la douce éphémère D'un glorieux automne ou d'un soleil couchant. |
Courte tâche ! La tombe attend, elle est avide ! Ah ! laissez-moi mon front posé sur vos genoux, Goûter, en regrettant l'été blanc et torride, De l'arrière-saison le rayon jaune et doux ! |
(Les Fleurs du mal)
46. Les sanglots de l'Automne - (Paul Verlaine)
Les sanglots longs Des violons De l'automne |
Blessent mon coeur D'une langueur Monotone |
Tout suffocant Et blême, quand Sonne l'heure |
Je me souviens Des jours anciens Et je pleure ; |
Et je m'en vais Au vent mauvais Qui m 'emporte |
De-ci, de-là, Pareil à la Feuille morte. |
(Poèmes saturniens)
 Les cèpes d'Automne
47. Automne malade - (Guillaume Apollinaire)
Automne malade et adoré Tu mourras quand l'ouragan soufflera dans les roseraies Quand il aura neigé dans les vergers Pauvre automne ! Meures en blancheur Et en richesse de neige et fruits mûrs. |
Aux lisières lointaines, les cerfs ont bramé Et que j'aime ô saison, que j'aime tes rumeurs Les fruits tombant, sans qu'on les cueille Le vent et la forêt qui pleurent Toutes leurs larmes en automne feuille à feuille |
Les feuilles qu'on foule, Un train qui roule La vie s'écoule... |
(Alcools)
48. L'HIVER... (Les 4 saisons, suite)
- Une nuit, la terre s'est endormie,
- Sous un manteau de neige tombée à gros flocons :
- Prés, chemins, maisons... sont blanchis
- D'un grand tapis moelleux qui s'étend jusqu'aux monts.
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- Tous les canaux sont pris de glace
- Et les enfants joyeux se mettent à patiner.
- Parfois on aperçoit des traces
- Creusées dans la neige fraîche : des pas de sangliers,
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- De leur excellent odorat
- Sous la neige épaisse, ils cherchent avec leur groin
- Châtaignes et glands, rien n'échappera...
- Car en janvier : la laie met bas ses marcassins.
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- Jamais elle ne s'éloigne et veille
- Sur son nid de branches, caché, appelé chaudron,
- Là ses "petits rayés " sommeillent,
- Blottis l'un contre l'autre, attendant les mamelons.
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- Certains chevreuils tentent une sortie
- Pour glaner dans les champs les restes des cultures,
- Et l'on entend au loin glapir
- Un couple de renards, insouciants dans leur rut.
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- Essoufflés d'avoir tant couru,
- Les gosses rentrent à la maison près du feu de bois.
- Le soir, ils s'amusent les doigts nus,
- Sur les vitres givrées, à pousser les étoiles.
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(Jean-Claude Brinette)
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