DES RUCHES SUR LES TOITS DE PARIS :
« DEUX PIQUES D ABEILLE »
Michèle et Armand en cinq dates :
1985 : installation de leur première ruche, chacun de leur côté.
1996 : début de leur vie commune et pose de 8 ruches sur leur balcon.
2003 : départ à la retraite.
2009 : leurs abeilles commencent à dépérir.
2010 : découverte de leur premier frelon asiatique, le tueur d’abeilles, à proximité de leurs ruches en province.
Armand à 76 ans, et sa compagne, Michèle 67 ans, font partie des 200 apiculteurs parisiens, ils vivent dans un petit immeuble dans le 13° arrondissement.
Ce n’est pas des professionnels mais des mordus, et bien mordus ! Un chiffre en hausse depuis deux ou trois ans. « Quand on met le doigt dedans, ça vous happe le bras et tout le reste » affirme Michèle.
Et, oui, à Paris les abeilles vivent mieux, qu’à la campagne, elles butinent, sur des fleurs saines, sans pesticide, à la campagne les champs sont arrosés, de produits chimiques qui les « tuent »…..
Au départ, Armand et Michèle, ont été pris pour des <farfelus>, mais qu’importe, ils n’ont pas été importunés par leurs voisins, les abeilles, vont faire un tour dans les jardins…reviennent à la ruche en silence, et font leur travail.
Chaque ruche peut compter jusqu’à 600 000 abeilles et donner 45 kg de miel par an, contre 15 kg dans l’hexagone ! Ca peut étonner mais à Paris, il y a dans les parcs et jardins un grand choix de fleurs bien entretenues, donc riches en nectar.
Leur récolte, Armand et Michèle la distribues aux Amis, à la famille et en vendent aussi un peu, histoire de désamortir les frais ! Car la passion à un coût.
En Corrèze ils ont d’autres ruches et ils leur rendent visite 5 fois par an……….Ces deux retraités ont trouvé un hobby……et ils ne s’ennuient jamais…..
Les enfants de leur immeuble, sont très interressés, et une tête blonde, ou brune, passe la porte….leurs enfants et petits enfants ne sont pas intéressés….
Michèle et Armand assurent que leurs ruches ne dérangent pas les voisins…
Commentaire de coeurdorizon (20/03/2018 08:57) :