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LE SIDA
27/03/2010 17:53
Vies de Femmes!
Vie de Femmes, pour vous relater des histoires de femmes. Oh pas d'histoire de froufrou, mais le combat de femme, la souffrance du simple fait d'être femmes. Vies de Femmes, des histoires originales, vécues dans notre société, celle des civilisés.
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Tueuse de Mari!
Le 19/05/2009 à 15:52Commentaires (0)Ajouter un commentaire
Nous l'appelerons Hortense, cette jeune dame d'une trentaine d'années, qui a eu le malheur d'épouser celui qui était appelé amicalement "coach"dans un quartier de la commune de yopougon. Il était retraité corps habillé, on l'avait cru fini. La famille lui a donc tourné le dos. Mais "coach" va se retrouver grâce un emploi de vigile escortant les fonds pour certaines banques. Il menait donc une vie tranquille avec sa petite Hortense, quand un lundi du mois de Mai 2008, il trouva la mort lors du braquage d'une banque à Cocody.
Les soeurs de celui, "qui ne donnait rien à sa famille parce que retraité alors qu'il menait la belle vie avec sa femme" ont vu leur heure de veangeance sonner. A trois contre la pauvre Hortense, elles ont élues domicile chez le defunt, dès le soir du décès. Du levée au coucher du soleil, c'est la veuve qui doit tout faire et tout payer.N'est ce pas elle qui "a bouffé tout l'argent de retraite et du nouveau boulot de coach"?
Le matin, les trois belles soeurs s'asseyent sur des nattes,les pieds tendus et reclament le petit dejeuner. Elles exigent du pain beurre avec du café "aboki". Un pain pour chacune. Hortense doit se débrouiller pour l'argent. Elle a beau crier que coach ne lui avait pas donné d'argent à garder.Tous ses faits et gestes sont surveillés. Dans l'espoir de la surprendre entrain de sortir de l'argent quelque part.
La veuve est aculée pour trouver à manger à ses belles, le matin, le midi et le soir. Elle est mise à l'écart dans la chambre lorsqu'il y a des visiteurs. A peine si elles veulent qu'ils soient dirigés vers Hortense. Les belles rentrent dans une jalousie noire, lorsque les visiteurs donnent de l'argent main à main à Hortense. Elles devraient leur demandé de receptionner le don et non tendre la main.
Hortense était soutenue par les femmes du quartier avec qui elle était en association. Mais ces dernières ne pouvaient rien contre les méchancetés des belles soeurs, qui se plaisaient à dire à qui voulait les entendre "que c'est la tradition". C'est ce qu'on a pu voir du traitement reservé à Hortense à Abidjan. Le reste, s'est déroulé au village. Triste, triste, la vie d'une tueuse de mari. C'est toujours la femme qui tue son mari dans cette société de gens civilisés.
par Zeguela - tags : femmes; veuvage; héritageS'abonner au fil d'information
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